Peace of mind
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 falling in darkness, saving in light

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H. June Littleton
H. June Littleton


STRANGERS


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♠ crédits & avatar : ELEPHANTESQUE & Anett Griffel


falling in darkness, saving in light Vide
MessageSujet: falling in darkness, saving in light   falling in darkness, saving in light EmptyMer 24 Nov - 11:08


falling in darkness, saving in light.


L’enfoiré. Le putain de salop. Le chien. Je le hais. Je le hais. Je le hais ! Maudit soit le jour où il a été désigné pour être mon Mac. Un enfoiré de misogyne qui se réjouit de mon sort. Qui s’éclate à me voir galérer. Ah ça oui il prend son pied à jouer avec moi. Avec mes craintes. Mes peurs. Mes espoirs. Parce qu’il me voit ce connard. Je le déteste.

Il fait nuit. Il fait noir. Il fait sombre. Et il fait froid. Je ne porte qu’une petite jupe noire, des collants à moitié troués et une veste en cuir qui me recouvre à peine. J’ai l’air d’une clocharde. Ou d’une « pute » en l’occurrence. Je n’ai que le pognon de gagner pour la passe de ce soir, autant dire rien puisque je suis sensée le rendre à ct’enflure de Blake. Il était là. Il m’a emmené. Il m’a trouvé le client. Il m’attendait. A présent, je me retrouve seule dans une ruelle sombre, glacée et énervée comme jamais. La peur n’est pas encore présente. Mais d’ici quelques minutes elle va faire son apparition. D’ici quelques minutes, je vais trembler. Et ça, ça le rendra joyeux.

Je m’allume une clope. J’ai au moins ce luxe. Ça me donnera une certaine contenance. Et me calmera sûrement les nerfs. Depuis la nuit où j’ai planté cette lame dans la chair de ce client, et surtout depuis cette soirée où Cruz m’avait conviée contre son gré, Blake était plus hargneux, si c’était possible. Il rejetait cette colère et cette frustration de ne pouvoir envoyer bouler le VP sur moi, j’en mettrais ma main à couper. Et ce soir, il me laissait seule dans l’ombre, seule pour affronter les monstres de Clifton. Seule. Seule. Seule.

Un sursaut. Un bruit suspect. Je fronce les sourcils. Car la première chose qui me passe en tête, c’est : « qu’est-ce qui se passe maintenant ? » Je tente de rester sereine. De ne pas me faire de film. Pas de glauque. Pas de danger. J’essaie de me rassurer. De m’accrocher à cette colère envers Blake. Pour sûr, il est là et me fait une blague de mauvais goût. Il veut me faire peur. Il adore me voir désemparée. Enfoiré.

« Blake, t’es vraiment qu’un sale con. Je sais que t’es là, sors de ton trou. J’ai envie de rentrer maintenant, ça ne me fait plus rire ».

Mais personne ne sortait des ténèbres. Surtout pas Blake. Je savais à quel point il pouvait se montrer cruel et impartial. Mais quelque chose me disait qu’il n’était pas aussi « machiavélique » au point de se foutre de ma gueule ainsi. C’était trop « gamin » pour lui. La peur fit son entrée alors. Éjectant de son territoire la colère. Il y avait bien quelqu’un dans la ruelle. Et j’étais sans défense. Sans rien mis à part mes pauvres mains. Blake m’avait enlevé ma lame, confisqué comme il m’avait dit sarcastiquement. Pour ne plus refaire pareille connerie. Seulement ce soir, ce soir elle m’aurait été utile. Des pas. Lents. Mesurés. Mystérieux. Effrayants. Puis une ombre.

« Ce n’est pas un endroit sûr pour une aussi jolie fille que toi … »

Il a une voix grave. Tintée de sarcasme. Je sens comme une envie de rire aussi. Il jubile. Je sens les affres de l’alcool d’où il se tient. Chaque homme est dangereux sous l’emprise de l’alcool, parce que leur force est décuplée. Je recule légèrement, cherchant désespérément un moyen de fuir. Courir ? Pour aller chercher de l’aide, mais où ça ? A Clifton, la plupart des gens ont trop peur de se mouiller et de s’attirer des ennuis. Qui viendrait en aide à une prostituée ?

« Hey, où tu vas comme ça, ma jolie ? » me demande-t-il, se plaçant devant moi avant que je ne fasse le moindre geste.

« Je dois y aller, on m’attend » mentis-je. J’étais passée pro’ dans l’art du mensonge. C’était mon arme de survit. Mon problème, c’était cette peur qui transparaissait sur mon visage. Celle-ci je n’arrivais pas à la contrôler. A la masquer. « Laissez-moi passer, » tentais-je de dire clairement et fermement. Mais c’était comme parler à un mur. Il se mit à rire doucement, puis attrapa mon bras, un peu trop fort. Réflexe. Je tente de lui échapper. Mon poing part, naturellement. Mais il riposte aussitôt, le visage déformé par une haine considérable. « Salope, tu vas faire ce que je te dis … sinon je te jure que tu le payeras cher ». Je veux crier. De toute mes forces. Appeler des secours. Je tremble mais je ne pleure pas. J’ai passé le cap des larmes il y a bien longtemps. Dois-je me plier à ses exigences ? Il n’a pas l’intention de payer. Mais de prendre de force. D’être violent. Je me débats, en vain. Je sais que ça va faire mal. Qu’il va achever ce qui a commencé il y a quelques années. Que dès qu’il aura terminé, je serais comme morte.

Puis un bruit. La délivrance. Lui.
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Rafael Rivera
Rafael Rivera


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♠ job : Prof d'arts martiaux et de kick boxing

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MessageSujet: Re: falling in darkness, saving in light   falling in darkness, saving in light EmptyMer 24 Nov - 19:01

    Nous n’avions rien de particulier à fêter. Nous avions simplement envie de nous amuser. Dès lors, griser par ce désir irrépressible de marquer cette soirée, Andrew a commandé une bouteille de scotch et 5 petits verres. Un par personne tandis que Brian, son acolyte, nous expliquait les règles de ce jeu stupide mais prometteur. La soirée était lancée. Une espèce de « Jacques a dit » moderne était mis en place et, une fois qu’il me fut impossible de compter jusqu’à dix sans mourir de rire, je levai le coude peut-être un peu trop souvent. La moitié de la soirée s’explique par un trou noir. Noir du vide. J’ai tout oublié mais si j’en crois la poule qui m’humecte les lèvres d’un mouchoir mouillé, je me suis finalement endormi sur la banquette, après avoir chanté l’hymne mexicain, taquiné June qui rejoignait son mac et téléphoné à ma mère sans réellement savoir quoi lui dire.

    « Quelle heure est-il ? Et, pourquoi mon coude me fait si mal ?» demandais-je en me redressant et en étirant mon membre douloureux.
    « Oh ça ? Gaby et toi, vous êtes battus. Tu lui as décroché un beau coup de poing mais, tu as perdu l’équilibre…tu t’es cogné contre le zinc » m’expliqua Annabella, l’œil amusé sans doute par ma réaction.
    « Battu ? Tu rigoles ? Pourquoi ? On s’est disputé ? »
    « Non ! Non ! bien sûr que non. Vous plaisantiez, comme d’habitude.

    Rassuré, je soupirai et décidai de rentrer chez moi. Notre petit jeu avait commencé tôt dans l’après-midi, j’ai certainement dormi plus de six heures sur cette banquette. J’étais cassé, engourdis et une terrible migraine m’handicapait. Je titubai rien qu’en me redressant.

    « Tu devrais peut-être rester encore un peu. » proposa la plantureuse brune.

    Je refusai poliment. Je n’avais qu’une envie : Composer pour la onzième fois –ou plus- le numéro de ma petite sœur en sachant quoi lui dire cette fois. J’ai donc remercié la magnifique jeune femme qui prit soin de moi, j’ai salué le reste de mes amis que le scotch n’avait pas épargné et j’ai quitté mon bar préféré pour affronter un froid glacial qui m’arracha un frisson. Je regrettais mon blouson perdu dans le tumulte de la soirée. Au moins avais-je tout de même sous ma chemise à carreau mon magnum. Nos rues n’ont jamais été très sûres ou même rassurantes, même pour un homme comme moi, maîtrisant l’art du combat. J’étais pourtant décontracté. Je ne craignais ni la rue ni les têtes glauques que l’on croise parfois. Au contraire. A l’aise, j’ai sortis mon nouveau téléphone de ma poche et j’appelai ma sœur.

    « Aura. Dis-moi que tu es à la maison et que tu as tout ce qu’il te faut pour me préparer une de tes tisanes dégoutantes mais qui retapent des gueules de bois en moins de cinq minutes. J’ai mal la tête et j’ai du mal à déterminer si c’est le décor qui tourne ou moi qui ai envie de vomir » la suppliais-je d’une voix plaintive largement exagérée. C’est au moment où elle s’apprêtait à me répondre que je remarquai une silhouette que je reconnaissais. C’était June et bien décidé à l’éviter pour préserver ma relation avec mon père – surtout vu les derniers évènements – je m’apprêtais à bifurquer dans la rue à côté quand je remarquai un type à l’allure peu rassurante qui, j’en étais certain, la suivait.

    « Je dois raccrocher »interrompis-je ma sœur « Je suis la dans une petite demi-heure ! Je compte sur toi » conclus-je avant de raccrocher, conscient qu’elle s’apprêtait à protester. Qu’importe. Pas le temps pour nos chamailleries habituelles. Le nouveau de coup de cœur de mon père – qui était aussi le mien – allait au devant de gros problème. L’éviter n’était dès lors plus dans mes priorités.

    J’accélérai donc le pas, trottinant en sa direction sans remarquer le nid de poule dans le revêtement du trottoir. Je trébuchai dans une flaque, me maculant de boue. Tandis que je me relevai en m’essuyant les mains sur mon pantalon, un juron espagnol s’échappa de mes lèvres contrites de colère. Ce n’était pas mon jour. Je regrettais mon lit et mon foyer mais j’y penserais plus tard. Une jeune femme avait besoin d’aide. Je le pressentais et surtout, je l’entendais.

    Du fond de la ruelle peu fréquentée, une voix masculine et éraillée par l’alcool menaçait la jeune femme. Silencieux, j’approchai à tâtons. Mon odorat décuplé par mon estomac rebelle, je reconnaissais les relents du gin tonic consommé par l’agresseur. Elles se mélangeaient au parfum âcre des cigares bon marché que l’on vend sur le marché noir. D’où j’étais, il me dégoûtait et je ne devais pas être le seul. Le corps frêle de June se contractait – me semblait-il – sous son mensonge peu adapté à la situation. Qu’aurait-elle dû faire ? Répondre présente en attendant qu’une solution s’offre à elle ? Etais-je d’ailleurs cette dernière ?


    « Salaud. C’est toi qui va faire ce que je te dis. Sinon, je te jure que je presserai sur la détente et que je ferai exploser la cervelle. » ironisais-je en braquant mon flingue sur sa tempe. « Tu vas la lâcher et fuir la queue entre les jambes comme tout bon lâche qui se respecte. C’est clair ? » continuais-je tandis que les doigts du voyou se relâchaient, permettant à June de respirer. Dans la pénombre, je la trouvais étrangement pâle. « Ca va ? » m’inquiétais-je en détournant mon attention assez longtemps pour qu’un crochet du droit m’écrase le nez. Il fût immédiatement suivi d’un autre coup de poing qui m’assomma. Spontanément, je lâchai un « fils de pute » sonore qui s’évanouit dans le rire sadique de l’assaillant.

    « Belle tentative gamin. Et tu fais quoi maintenant, Rivera ? Tu cries après Papa de toutes tes forces ? Je pensais que tu étais plus coriace que ça…Pitoyable. » ricana-t-il alors que je rassemblais mes esprits en essuyant le sang de mon visage qui m’aveuglait. Il devait m'avoir fendu l'arcade et briser le nez. J'étais si en colère que j'y voyais rouge et, du sol où je gisais, j'assommai d'un coup de pied le violeur. Il était à terre, j’aurais dû me calmer mais je ne pus m’empêcher de laver mon affront d’une salve de coups inutiles. Je ne me contrôlais plus vraiment. J’en oubliai même la présence de June qui devait être sous le choc.

    Soudain, à bout de souffle, le corps penchés sur mes cuisses serrées par mes mains douloureuses, je reportai ma colère sur l’inconsciente jeune fille. Que faisait-elle là ? A cette heure de la nuit ? Où est donc passé son mac ?


    « On peut savoir ce qui te passe par la tête ? Qu’est ce que tu fous la ? Tu n’en as pas assez avec tes clients ? Il faut que tu te fasses violer pour que tu te réveilles ? tu n’en as pas marre de cette vie de merde ? » hurlais-je sans la ménager.




Dernière édition par Rafael Rivera le Sam 27 Nov - 16:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: falling in darkness, saving in light   falling in darkness, saving in light EmptySam 27 Nov - 16:27

Pourquoi étais-je si surprise ? Ce n’était pas la première fois, ni certainement pas la dernière, qu’il apparaissait pour me sauver la mise. Et rien ne l’y poussait. Pendant quelques secondes, secondes qui me parurent durer une éternité, je pensais que ma vie se terminerait ainsi. Comme une pauvre fille qui n’avait pas su dire « non », qui n’avait pas su s’affirmer et qui n’avait rien apporté de bon sur c’te putain de planète. Puis ce nœud au creux de mon estomac, ce nœud qui me détruit à petit feu disparait instantanément. Parce qu’il est là.

« Salaud. C’est toi qui va faire ce que je te dis. Sinon, je te jure que je presserai sur la détente et que je ferai exploser la cervelle. Tu vas la lâcher et fuir la queue entre les jambes comme tout bon lâche qui se respecte. C’est clair ? »

A Clifton, il fallait être totalement stupide, insouciant ou ignorant pour ne pas prendre au sérieux un Black Bullets, voire même un Bloody Eagles. Les gangs ne plaisantaient jamais, ou rarement. Quand l’un d’eux vous menaçait de son arme, quand ils vous promettaient de s’en servir si vous ne faisiez pas ce qu’ils demandaient, ils n’hésitaient pas. Ne mentaient pas. Pas même Rafael. Il fallait qu’ils soient vigilants. Qu’ils ne se laissent pas déconcentrer. Le risque était immense, parce que pour survivre les gens étaient prêts à tout. Certains n’avaient pas peur d’eux. Et je n’aurais jamais pensé que ce type, qui venait d’ôter ses sales pattes de moi, serait l’un de ces imbéciles.

Rafael détacha son attention de ct’ivrogne qu’une demi-seconde. Pour s’assurer que j’allais bien. Juste une demi-seconde. Mais cela suffit à mon agresseur pour tenter une attaque. Quand je vous disais qu’il ne fallait jamais sous-estimer la force d’un homme saoul … Malgré la panique qui m’envahit, je sais que Rafael est apte à supporter ces coups, que ce ne sont que des « égratignures » pour lui. Pourtant, à la minute où j’aperçois le sang couler de son nez, j’ai peur. Pas pour moi. Pas de ce qui va m’arriver si l’enfoiré arrive à ses fins. Mais bien peur pour Lui. Lui qui est toujours là quand il le faut pour moi. Qui a toujours les mots, en général. Pour me faire tout oublier. Lui, le seul à me traiter avec « respect ». Le seul à ne pas me toucher.

« Belle tentative gamin. Et tu fais quoi maintenant, Rivera ? Tu cries après Papa de toutes tes forces ? Je pensais que tu étais plus coriace que ça…Pitoyable. »

J’ai envie de le frapper. De m’acharner sur son crâne. Je donnerais tout pour avoir en main cette lame de rasoir que Rafael m’avait donné quelques semaines plus tôt. Je n’hésiterais pas à l’utiliser contre ce pourri qui se croit tout permis, qui se croit plus fort que tout le monde. Ouais, il y a des coups de lame qui se perdent … Pourquoi me l’avait-il donné ? Pourquoi m’avait-il offert cette lame ? Je ne sais pas trop … mais ce soir-là, c’est en sang que j’étais rentré. Légèrement défigurée. Parce qu’un enfoiré de client avait eu de drôles d’envies. La violence, pour moi c’était kiffe/kiffe avec le sexe. Alors, il m’avait donné cette lame. Pour que je ne me laisse plus faire.

Je ne sais pas exactement combien de minutes, voire secondes s’écoulaient entre le moment où l’ivrogne défia Rafael et celui où mon héros s’énerva réellement. Des coups fusaient. Violents. Brutaux. Sans pitié. Sans raison apparente. Mais je ne bougeais plus. Je n’étais même plus « pétrifiée » par cette vision de pure violence. J’étais fascinée. J’étais soulagée. Il ne m’arriverait plus rien, à présent. Même si mon corps tremblait encore sous le choc, je savais que je rentrerais en un seul morceau.

Puis il arrêta. Puis son visage n’exprima qu’une seule émotion. La colère. Je l’avais déjà vu en colère. Je l’avais déjà vu énervé au point de ne plus se contrôler. Mais les paroles qu’il prononça. Ces paroles maudites, je ne les avais encore jamais entendues de sa bouche. Elles étaient impitoyables. Elles étaient dures. Elles étaient vraies. Une gifle en pleine gueule. Tellement soudain et inattendu, que je ne réponds rien. Que j’ouvre la bouche. Mais qu’aucun son ne sort. Pourquoi Lui ? Pourquoi lui ose me dire ça ? Comment ose-t-il dire ces mots ? Comment ose-t-il même poser ces questions ? Si je n’en ai pas marre de cette putain de vie ? Si je ne rêve pas d’autre chose ? Si je me complais dans cette déchéance et ce métier à la con ? Si ça me plait d’être « qu’une chose » minable qui passe de bras en bras, de queues en queues ?

Je donnerais tout, absolument tout pour sortir de cette merde. Mais comment ? Comment le puis-je ? Ici, il n’y a pas trente mille solutions. Mourir ou devenir régulière. Or, pour cela, j’avais décidé de « mentir ». De jouer un rôle. D’utiliser ce que j’avais de mieux, mes charmes. Que ce soit Cruz qui fut l’élu n’avait rien d’une coïncidence ou d’une manipulation. C’était un pur hasard. J’avais connu le père avant le fils. Cruz était mon espoir. Rafael était… je ne trouvais pas le mot adéquate. Parce que je préférais me voiler la face. Certaines choses, certains concepts, me sont inconnus … Mais quand je le voyais, je le voulais autant que je le fuyais.

« Espèce d’enfoiré … » fut tout ce que je réussi à dire au bout de quelques minutes. « Espèce de putain d’enfoiré … » Les larmes n’étaient pas loin. Je les sentais. Mais je les ravalais. Hors de question de me laisser aller devant lui. « Comme si j’avais le choix … comme si j’avais voulu de cette putain de vie ! Tu me prends pour qui, hein ? » Plus fort que moi, je me mis à m’exprimer de mes mains. Le repoussant. Toujours plus fort, du moins autant que mes petits bras le pouvaient. Je criais à présent. Toute cette colère, cette haine et cette douleur qui ancrait mon cœur, tout cette souffrance qui sortait … à retenir depuis trop longtemps. « Tu crois que c’est la première fois que ce genre de choses m’arrive ? Hein, tu crois que tu sais tout sur tout ? C’est à toi d’ouvrir tes putains d’yeux ! T’avises pas à me juger, plus jamais … » Pas toi …

Désolée, post pourri :/

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