VICE PRESIDENT ¤ Don't mess with an old man, moron.
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Sujet: Mood for trouble {Blaze} Mer 8 Déc - 21:49
« Bon, avec le oui de Javier, c'est une majorité écrasante, la décision est prise. » le président tapota avec son marteau sur la table, signant la fin de la réunion « C'était pas que je m'ennuyais mais je commençais à avoir la dalle. » fit remarquer Cruz en se levant de sa chaise avec un large sourire
Autrefois, il serait rentré chez lui directement pour déguster les spécialités mexicaines préparées par sa femme mais depuis son divorce, les seuls moments où il faisait de véritables repas équilibrés et surtout bons, c'était lorsqu'il prenait la peine d'aller jusqu'au restaurant mexicain, le seul de la ville et qui se trouvait sous la protection des Black Bullets. En échange d'une protection rapprochée, le propriétaire avait accepté de garder de la drogue dans ses sous-sols et des caisses pleines d'armes, au cas où il venait à y avoir un conflit généralisé et un gel du côté des fournisseurs, les BB avaient toujours été prévoyant, surtout depuis quelques temps. La ville semblait en pleine métamorphose et il était difficile de prédire à l'avance de quoi demain serait fait. Pour ne pas être les dindons de la farce, les mexicains avaient pris la décision d'assurer leurs arrières par tous les moyens possibles et imaginables, ils avaient de la ressource, sans doute était-ce dû à leur incroyable supériorité intellectuelle. Oui, cela ne pouvait être que ça. Par conséquent et prétendant vouloir s'assurer que les intérêts du club étaient saufs, le père Rivera se rendait tous les midi au « Rio Grande » pour se remplir la panse de tacos, de nachos, d'enchiladas et de quesadillas. Il n'avait rien contre la cuisine élaborée de sa fille ou celle plus approximative de son fils, qui consistait essentiellement à se saisir du téléphone pour commander une pizza, mais chaque fois qu'il pénétrait dans cet endroit, il avait l'impression de faire un retour fracassant en arrière, dans cette petite bicoque qu'il avait longtemps habité avec sa mère et son père et qui lui manquait tant maintenant qu'il vivant dans tant d'opulence. Plus jeune, il s'était persuadé qu'avec plus d'argent et de pouvoir, il serait heureux, c'était faux, il était alors passé à côté de ce qui était réellement important : la famille. Aujourd'hui, il ne comptait pas répéter ses erreurs et faisait de son mieux pour remplir son rôle de père et prendre soin des siens, il ne voulait pas ouvrir les yeux un beau matin et s'apercevoir qu'il les avait abandonné comme il abandonna sa mère.
D'un pas nonchalant, il quitta la salle de réunion, tapota le dos de quelques uns de ses comparses et envoya un coup de pied dans le cul de Blake au passage avant de lui offrir un clin d'oeil. C'était pour tout ce qu'il pouvait faire endurer à la pauvre petite June et parce qu'après tout, il était là pour ça, il était prospect et comme tous les autres membres du club avant lui, il devait en baver pour comprendre qu'il ne s'engageait pas dans n'importe quoi et ne devait pas prendre son affiliation avec les Black Bullets à la légère. Pour ce qui était de June, n'étant pas sa régulière et le projet n'étant pas à l'ordre du jour, il ne pouvait pas vraiment se permettre de mettre son grain de sel là-dedans, cela revenait à critiquer directement le business de ses frères, de son boss et il ne tenait pas particulièrement à entrer là-dedans et puis, pour être tout à fait franc, il avait toujours adoré les putes, les strip teaseuses et la drogue, ce n'était pas une petite brune, aussi mignonne soit-elle, qui allait lui faire changer ses habitudes, sa propre femme n'y était pas parvenue! Il se demandait d'ailleurs pourquoi autant de filles du coin voulaient à tout prix finir avec un gars du club. Si leur côté dangereux était assez excitant les premiers temps, cela devenait vite un calvaire pour elle, principalement lorsqu'elles étaient impliquées dans une relation sérieuse. Elles étaient surveillées, du moins pas ouvertement mais il suffisait d'un faux pas pour que tout le monde soit au courant et puis elles avaient des obligations, comme s'occuper de prendre soin des autres au service du club et surtout supporter les tromperies, les mensonges, les risques, la pression et le secret. Peu en étaient réellement capables, d'ailleurs, il y avait peu de femme capables d'avoir autant de couilles qu'un homme et assez d'intelligence pour le montrer que lorsqu'il n'y avait pas d'autre choix. Il était heureux d'avoir l'un de ces spécimens rares chez lui. Aura avait été élevé et chouchouté par lui et dès qu'elle avait été en âge de comprendre, il l'avait mis en garde contre tout ça, les risques, les armes, les hommes. Malheureusement, en dépit de ses efforts acharnés, elle n'avait pas entendu ses appels et semblait prête à tout brader pour faire partie du club, non pas pour se faire prendre dans les chambres miteuses de la boîte de strip mais pour porter une arme, arborer le blason du club. Ca n'annonçait rien de bon mais pour le moment, il ne voulait pas s'en préoccuper, bien qu'il sache pertinemment qu'on viendrait le consulter pour la décision finale. Elle était sa fille, la prunelle de ses yeux, son trésor. Il avait rêvé de tellement de choses pour elle et voilà qu'elle empruntait la même voie que lui, celle des armes, de la mort et du sang.
Une fois à l'intérieur, le patron en personne vint lui serrer la main et l'installa à sa table habituelle. Il s'installa face à lui et se mit à lui donner des nouvelles du pays. Par le plus grand des hasards, ils étaient nés et avaient vécu dans le même village mais ne s'étaient jamais croisé, aujourd'hui, ils partageaient plus que quelques conversations autour de plats chauds, ils étaient amis, du moins un peu. Il était ce lien qui rattachait le vice président à sa terre natale et il aimait revenir ici pour entendre l'accent mexicain dans une autre bouche que la sienne, tout comme il adorait la décoration, les nappes multicolores, les sombreros et la musique qui servait de fond sonore. Mordant à pleine dents dans ses quesadillas, il écoutait distraitement ce que Carlos lui racontait à propos de son fils et de sa femme qu'il voulait faire venir du Mexique. Il n'y avait rien de plus compliqué depuis que Bush avait entrepris de faire construire un mur pour faire baisser le taux de clandestin, tout comme le fait que les milices des états frontaliers ne faisaient aucun cadeau aux malheureux qui tentaient leur chance. Si seulement il avait eu la possibilité de leur botter le cul, il l'aurait probablement fait et avec un plaisir non feint.
« Elle est enceinte de 7 mois, je doute qu'il la fasse rentrer. » « Elle peut toujours essayer, tu ne peux pas appuyer sa demande? » « Non, je ne suis qu'un modeste commerçant. Mais est-ce que tu crois que le club ...Enfin je ne veux pas l'ennuyer avec mes problèmes. » « T'en fais pas Carlos, je vais voir ce que je peux faire. Ca me fait plaisir de t'aider. » répondit-il avec sincérité et surtout toujours en espagnol
Sans crier gare, le dit Carlos finit par se lever précipitamment de sa chaise, s'excusant brièvement avant de lancer un :
« Hola señor. »
Un autre client … Le mexicain ne prit pas la peine de poser son regard sur l'homme qui venait d'entrer, tout simplement parce que son plat de tacos venait d'arriver et que sincèrement, à cet instant, il n'y avait rien de plus intéressant que cette assiette pleine et son ventre qui criait famine.
« Hey, Rosa, apporte moi d'autre quesadillas, des piments et du guacamole s'il-te-plait. Pas de la merde pour gringos, hein?! » lui demanda-t-il avec un fin sourire dans sa langue natale
Une des mauvaises habitudes qu'il avait gardé du Mexique était le fait de manger tout avec une tonne de piment, il avait désormais l'estomac en vrac, ce qui ne l'empêchait pas de continuer, il adorait ça.
Blaze G. Rackley
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Sujet: Re: Mood for trouble {Blaze} Jeu 9 Déc - 12:34
Je passais mon pouce sur la photo. Ma fille tenait une moue toute sage. Je me rappelais de ce moment bien sûr, c'était dans un centre commercial, six mois avant sa disparition. J'avais besoin de photo d'elle pour des papiers administratifs sans importance et je l'avais emmené dans un photomaton pourri mais qui heureusement, marchait encore. Je regardais longuement cette photo, le sourire aux lèvres tandis que des larmes tentaient sans succès de se former dans les glandes lacrymales. Je ne pleurais plus depuis le meurtre de son assassin. J'économisais tout mon système pour ce que je savais faire de mieux et de plus utile; tuer des criminels. C'était devenu ma raison d'être, ou plutôt la seule manière que j'avais de vivre. C'était une sorte d'aide, une offrande que je voulais faire à notre monde avant de mourir, car je n'étais plus qu'un fantôme attendant la mort avec impatience. Si l'un de ces types que je traquais me tuait, je serai seulement soulagé d'apercevoir le tunnel blanc dont tout le monde parle, je serai soulagé de revoir ma fille, peut-être même ma femme, morte depuis plus de dix ans. Bref. Je rangeais la petite photo dans la poche de ma veste et je prenais tout ce dont j'avais besoin pour sortir prendre l'air; un pistolet Desert Eagle chromé et flambant neuf, l'ancien était dans ma valise, toujours pas réparé, ensuite je rangeais dans ma poche quelques billets, un couteau à cran d'arrêt usé mais parfaitement effilé, puis je quittais l'appartement en claquant la porte.
Dehors, il ne faisait ni froid, ni chaud, on sentait l'hiver approcher à grand pas, sans autant en subir les conséquences. Je m'avançais tranquillement dans les rues peu fréquentées de la ville. Le quartier dans lequel j'allais était à ce que j'avais compris sous la coupe des Blacks Bullets, club de motards passablement versés dans les bastons et autres activités criminelles. Ils devaient avoir tous les commerces dans la poche, grâce au racket surement. Mais aujourd'hui, je ne m'occupais pas de régler des affaires de flic. Aujourd'hui c'était jour de repos, ou plutôt jour de sommeil. Depuis le meurtre de ma fille, j'avais perdu l'habitude de dormir, devenant sans m'en rendre compte insomniaque. Et maintenant, je dormais seulement deux heures par nuit et douze heures d'affilée un jour de la semaine que je choisissais, bien souvent le mercredi. Donc, après ces douze heures de sommeil réparatrices, je cherchais un coin tranquille pour manger. J'avais envie d'un truc exotique, que je n'avais pas l'habitude de manger. Je le trouvais après quelques centaines de mètres supplémentaires; un restaurant mexicain. Parfait. J'entrais tranquillement, affichant comme toujours un visage neutre et nullement souriant.
- Hola señor.
Face à moi, un type un peu plus âgé que moi, surement le patron de ce restaurant. Juste avant que j'ai pu lui demander quelque chose, une voix que je commençais à bien connaitre se fit entendre sur ma gauche. Le type était caché par une décoration rappelant le pays dont la moitié des habitants semblent vouloir ramener leurs culs par tous les moyens aux Etats-Unis. Oubliant alors totalement la faim qui me tiraillais, je marchais d'un pas décidé vers la table habitée. Je m'asseyais alors devant celui que je cherchais à attraper depuis quelques semaines déjà. Cruz Rivera, un criminel comme beaucoup d'autres ici, un membre des Blacks Bullets, apparemment le vice président à en juger par la petite étiquette en tissu cousu sur sa veste en cuir. Malgré nos rencontres pourtant très intimes, je n'avais jamais remarqué qu'il était vice président, voilà une information que je devais digérer même si d'un autre côté, je me foutais d'être poursuivi par toute une bande de motards dérangés du bulbe qui souhaitaient venger la mort d'un des leurs. Ce type était un connard qui réussissait à chaque fois à me filer entre les doigts, parfois avec ruse et intelligence, parfois dans des coups de chances tellement incroyables que j'en avais eu la bouche ouverte pendant une minute. En clair, l'envie de le tuer à coups de poing sur le champ était à peine contrôlable, mais je décidais tout d'abord de le surprendre par les mots.
- Quelle surprise de te voir ici !
Je disais cela tout en lui piquant un des trucs qui trônaient devant lui sur la table. Je vous avais déjà dit que j'avais très faim ? Oui assez pour avoir l'air d'un caïd sur son territoire alors que ce n'était pas du tout le cas, voire même le contraire. De la main droite, lentement, je sortais mon flingue pour le pointer sur Rivera en dessous de la table. Je savais très bien qu'il verrait la manœuvre mais je tenais à laisser encore quelques secondes de répit à ce restaurant avant que ce ne soit l'apocalypse. Car ce type était une vraie anguille, et il était aussi fort que moi en baston, malheureusement, le buter ici avec mon flingue m'enverrai directement à la case prison, le lieu que je voulais à tout prix éviter.
[Tu peux si tu le souhaites frapper mon perso ^^]
Cruz Rivera
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Sujet: Re: Mood for trouble {Blaze} Jeu 9 Déc - 20:58
« T'as entendu parler du dernier arrivé en ville? » « Tu parles du cinglé qui fonce dans le tas sans se soucier de savoir à qui il s'attaque? Ouais, vaguement, il n'a pas l'air fini. » « D'après Ernesto, c'est un ancien flic. Sa fille s'est fait buter par un taré et depuis, il a entamé une véritable vendetta contre la criminalité. » « Qu'est-ce que tu veux que ça me foute? » « Je ne pense pas qu'il est atterri ici par hasard et je ne tiens pas particulièrement à ce qu'il nous mette des bâtons dans les roues. » « Ecoute fiston, celui qui mettra à mort le club n'est pas encore né, même ces tarlouzes de Bloody Eagles n'y sont pas arrivé, ce n'est pas un gringo isolé qui va faire quoi que ce soit. » répondit-il avec un large sourire avant de ricaner puis d'avaler une longue rasade de bière « Je pense qu'il faudrait s'en méfier. » « Oui, sur ce point tu n'as pas tort mais de là à le surestimer, il y a un monde. Un homme seul n'est rien, c'est pour ça que nous travaillons en équipe, nous avons la force, les idées, le pouvoir et l'intelligence mais surtout la sécurité. Quoi qu'il fasse et principalement s'il joue au con, il a plus à perdre que nous! »
Il en fallait énormément pour impressionner un vieux de la vieille comme Cruz. En effet, sa vie avait débuté de manière relativement chaotique et désormais, il ne s'étonnait plus de rien et ne se sentait jamais menacé par personne. La peur n'avait jamais fait partie de son vocabulaire et sans doute était-ce mieux ainsi, sinon il n'aurait probablement pas osé entrer dans la Mara, massacrer des innocents et vendre la mort à ses concitoyens mais également il aurait été incapable d'accepter de quitter son pays natal pour le doux rêve que représentait les Etats-Unis. Il ne craignait pas plus la mort, comme tout à chacun, il savait que cela arriverait tôt ou tard et qu'il avait multiplié ces chances là par cent en entrant dans un gant, c'était les risques du métier et il préférait mourir l'arme à la main plutôt que la fleur au fusil. S'il avait eu la chance de naître à une autre époque, il aurait sûrement été un grand et valeureux guerrier, malheureusement, il lui avait fallu trouver une parade pour extérioriser son besoin viscérale de violence et de sang. Bien sûr, il y avait des fois où il se sentait las de tout cela mais ça ne durait jamais assez longtemps pour qu'il s'en soucie. Tant qu'il ne devenait pas impotent, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Le jour où il serait contraint de prendre sa retrait serait sans doute le pire moment de sa vie, il n'envisageait pas son existence autrement que comme ça, faite de baise, de sang, de drogue et surtout de beaucoup de fête. La fraternité était la seule chose qui avait toujours tenu la distance dans sa vie et sans ça, il n'était plus grand chose, seulement un petit mexicanos sans intérêt, comme tous ces malheureux qui tentaient vainement de passer la frontière pour se faire tirer comme des lapins.
A de nombreuses reprises, il eut l'occasion de rencontrer ce malade mental qui ne souhaitait qu'une chose : se faire justice. Chaque fois, cela s'était soldé par un affrontement musclé dont il était, jusqu'à présent, sorti indemne. Il ne comprenait pas exactement pourquoi ce merdeux lui collait aux basques et ne tenait pas franchement à le savoir, tout ce qu'il désirait, c'était lui plomber le cul pour avoir la paix. Il devait au moins lui reconnaître sa bravoure, il était le seul en ville à avoir assez de couilles pour suivre un Black Bullets et le menacer devant ses camarades et ce sans chier dans son froc ou bien trembler. Ce n'était pas un amateur et encore moins un débutant, il pouvait être dangereux mais sur le long terme, il n'était rien d'autre qu'un emmerdeur de passage, pas vraiment une épine dans le pied du club, bien au contraire. S'il était encore en vie c'était uniquement grâce à la bonté de celui qu'il cherchait à faire tomber à tout prix. Cruz se l'était officiellement réservé et avait décidé d'attendre que cet abruti ne l'amuse plus pour s'en débarrasser en bon et due forme. Pour le moment, ce petit jeu du chat et de la souris l'amusait énormément et mettait un peu de piment dans son quotidien parfois trop tranquille. Il avait enfin trouvé un adversaire à sa mesure et testait ses limites, attendant avec impatience que celui-ci flanche, prenant le risque d'être le premier à céder mais peu importait, s'il avait voulu s'épargner des risques inutiles, il aurait ouvert un restaurant mexicain et n'aurait certainement pas fait parti d'un club de motards aussi dangereux que redoutés.
Néanmoins, il ne s'était pas attendu à le croiser ici, dans ce petit restaurant principalement fréquenté par des membres du club et par quelques ressortissants mexicains vivant en ville. Mais qu'en plus cet abruti ait le toupet de venir l'accoster pendant l'un de ses moments de paix et qu'en prime, il pioche dans son assiette, ça faisait beaucoup en une seule fois. Pourtant, il se contenta de sourire tandis que le patron du restaurant passait derrière le comptoir, prêt à téléphoner au club mais Cruz lui fit un signe de tête et son ami raccrocha, sortant tout de même un fusil à pompes et se tenant prêt à tirer. Si le vice président du club mexicain se faisait descendre ici, ça risquait de barder pou son cul mais aussi pour les siens et comme la majorité des gens qui roulaient pour les clubs, ils préféraient donner leur propre vie de manière plus ou moins héroïque plutôt que de voir leur famille se faire décimer par la vengeance sans limite d'un club cruel.
« Quelle tristesse de voir que même les meilleurs endroits sont mal fréquentés. » répondit-il avec un air amusé et toujours ce fort accent hispanique
Il n'eut pas besoin de le voir pour savoir que cet imbécile venait de braquer son flingue sur ses burnes. Il pouvait fanfaronner tant qu'il voulait, s'il pensait réellement qu'il allait effrayer son adversaire avec quelques menaces et une arme à feu, il était bien loin du compte. La petite serveuse fit son apparition, tombant au mauvais moment et choqué, elle en laissa tomber son assiette et tenta, tremblante, de tout nettoyer, sans grand succès. Ayant pitié d'elle, Rivera lui dit de rentrer chez elle et elle ne demanda pas son reste avant de disparaître, prête à fondre en larmes. Voilà exactement la raison pour laquelle on évitait d'intégrer des femmes dans les clubs, elles étaient trop sensibles et fragiles et devenaient vite des poids lorsqu'il s'agissait de questions morales ou éthiques, cela devenait des témoins gênant pour ne pas dire des boulets. Non, les femmes étaient bien mieux derrière les fourneaux et avec les enfants plutôt qu'à gérer des problèmes qui n'étaient pas de leur ressort.
« Je t'aurais bien mis une raclée mais comme tu peux le voir, je suis déjà occupé. Je te laisse une chance de te tirer avant que je ne m'énerve vraiment, prends ça comme une preuve de ma gentillesse incroyable. » ajouta-t-il sur le même ton provocateur et paternaliste incroyablement condescendant
Lentement, il se saisit d'un de ses tacos et en croqua un morceau sans accorder plus d'attention que ça à l'homme qui lui faisait face. Il savait que l'indifférence pouvait faire des ravages et il suffisait d'observer Blaze pour savoir qu'une petite étincelle mettrait le feu aux poudres, ce que le Black Bullet attendait avec une impatience non feinte. Ca faisait bien plusieurs jours qu'il n'avait pas été pris dans une rixe et il devait bien admettre que jouer des poings lui avait manqué. Pourvu que cet fou furieux le force à lui éclater le crâne avec une chaise, il s'en donnerait à coeur joie.
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Mood for trouble {Blaze}
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