Peace of mind
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 Can I ?

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Cassandra Wildworth
Cassandra Wildworth


♠ nickname : Le vampire

♠ yo : 28 ans

♠ job : Experte en Torture - Serveuse à mi-temps dans un bar

♠ mood : Sanglante


♠ crédits & avatar : ©Eden memories - Eva Green


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MessageSujet: Can I ?   Can I ? EmptySam 11 Déc - 14:29

CAN I ?

Cassandra monta dans sa voiture, la rage aux dents. Elle avait envie de vomir. De dégoût, de défaite, de honte. Elle était déçue. Beaucoup trop. Elle appuya sur l'accélérateur et démarra si vite qu'elle faillit heurter la voiture garée devant la sienne. L'insatisfaction se lisait dans ses yeux. Elle retira son masque d'un geste vif et le jeta sur le siège passager, gardant une main sur le volant et le regard braqué sur la route. Comment avait-elle pu échouer ? Ce n'était qu'un gamin. Elle servait à faire parler ces chiens de Black Bullets. Elle venait d'interroger un nouveau, un petit pion, un vaurien manipulé. Mais il n'avait rien craché. Elle aurait bien voulu le laisser crever la bouche ouverte ans cette petite ruelle. Hantée par la rage et dissimulée sous son masque, elle avait rangé son arme et avait pris la fuite. La fuite de l'amertume.

Elle ouvrit la fenêtre, laissant le vent cogner son visage. Le village d'où elle venait se situait à quelques kilomètres de Clifton, au milieu du désert. Elle parcourut la route longeant le champ aride de sable et de cailloux. Il n'y avait aucun intérêt de vivre ici. Il faisait trop chaud, le paysage se résumait à de grosses ou petites pierres et le sol était orange. Dans ses moments-là, une seule personne pouvait lui venir en aide : Duncan. Cassandra s'étonnait elle-même de se prendre d'affection pour quelqu'un. Elle n'avait jamais aimé personne. Elle n'avait que quelques amis qui se comptaient sur les doigts d'une seule main et qui se devaient de la connaître depuis plus d'une dizaine d'années pour l'avoir cernée et ne pas avoir à ressentir de la haine envers elle. Car oui, quand on ne la connaissait pas, Cassandra paraissait froid, inhumaine, dénuée de sentiments. Elle ne montrait aucune émotion. Néanmoins, certaines personnes sont des exceptions à la règle. Duncan par exemple, était un sa relation du moment. Elle ne savait pas exactement ce qu’elle ressentait pour lui. Si c’était du grand amour, de l’amitié au lit, un manque d’affection. Mais elle tenait à lui. C’était sur. C’était certain.

Elle gara sa voiture dans le centre-ville de Clifton. Les rues étaient calmes. Il devait être six heures du soir. Pas un rat en vue. Personne hormis son souffle qui la poursuivait. L'air était pesant, lourd. Même à cette période de l'année, les températures se montraient élevées. Cependant, aujourd'hui, Cassandra ne croisa personne. Elle marcha ainsi, longtemps et traînant les pieds. Duncan habitait aux frontières du centre-ville, à l'ouest, non loin de l'entrepôt des Bloody. Ils s'étaient connus grâce à Kezia, la soeur de Duncan. Elles étaient amies depuis le collège. Les caractères contraires faisaient bon ménage au final. La famille entière était une exception à la règle de la froideur de Cassandra. Les activités communes de leur père arrangeaient les choses ; elles étaient obligées de se supporter assez souvent. Et au bout du compte, de se créer une certaine amitié. Et bien que Cassandra haïsse le fait de faire confiance à autrui, elle était heureuse d'avoir une épaule sur laquelle reposer. Le gang était une famille à lui seul, c'était normal de pouvoir compter les uns sur les autres.

Elle passa une main dans ses cheveux, histoire de se recoiffer un minimum, et sonna. Duncan vint lui ouvrir. Elle entra. Ils s'embrassèrent. Deux de ses frères étaient affalés sur le canapé à regarder les infos. Ils la saluèrent, elle les salua à son tour, avant de suivre Duncan dans la cuisine.

« Tu veux manger quelque chose ? », lança-t-il, ouvrant le frigo pour attraper un reste de sandwich.

« Non. Merci. Je n’ai pas très faim, plus envie de vomir sur le coup. »

Elle raconta sa défaite face au gamin des BB.

« Kezia n’est pas là ? »

« Je ne l’ai pas vu de la journée. »

Puis ils montèrent dans la chambre de Duncan, s’adonnant à leur plaisir quotidien.
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Kezia Reevis
Kezia Reevis


Chirurgienne// Fille et soeur de membres


♠ nickname : Le poison

♠ yo : 29 ans

♠ job : Chirurgienne/ Médecin de façon plus générale

♠ crédits & avatar : Datura


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MessageSujet: Re: Can I ?   Can I ? EmptySam 11 Déc - 16:48

Des journées de repos, elle n'en avait pas des masses, non pas parce que son employeur refusait qu'elle prenne des congés mais tout simplement parce qu'elle les refusait, jugeant que l'hôpital avait plus besoin d'elle que son propre lit. Au fond, ce n'était pas vraiment faux, vu le taux élevé de criminalité, les rixes et autres règlements de comptes à grand renfort d'armes à feu n'étaient pas rares et mieux valait être sur place pour sauver un maximum de blessés, peu importait le camp et l'origine, c'était son boulot de médecin de sauver la vie de patients et certainement pas de les achever au nom de tel ou tel club. Elle comptait faire une exception pour Rafael cependant, ce petit enfoiré n'avait plutôt pas intérêt de passer entre ses mains parce qu'il était clair qu'elle ne se priverait pas d'en faire de la pâté pour chien. S'il y a bien une chose que les Reevis sont incapables de faire c'est pardonner. C'est d'ailleurs une tare que tous partagent sauf leur mère qui dirige la maison d'une main de fer mais est tout bonnement incapable d'en vouloir à son mari pour ses infidélités passées et celles qu'il fera sûrement plus tard. Cette simple idée donne la nausée à Kezia et elle s'est toujours promis de ne jamais tomber dans ce genre de relation, tout simplement parce qu'après l'épisode « Je sors avec un Black Bullet et j'en ai rien à secouer » qui s'était soldé par un échec cuisant, elle ne tenait pas à réitérer l'expérience avec un gars appartenant à un club. De toute façon, les occasions, ce n'était pas ce qui manquait ici. Cela avait beau être une petite ville paumée, il y avait tout de même une large population de jeunes mâles serviables, bien élevés et intelligents et principalement à l'hôpital. Depuis son retour, elle avait déjà eu une bonne dizaine d'invitations à dîner qu'elle ne prit la peine d'honorer que deux malheureuses fois, parce qu'elle était en mal de compagnie et parce que ces soirs-là, ses frères avaient prévu de la traîner à l'une des fêtes du club pour essayer de lui arranger une histoire avec l'un de leurs frères d'armes. Visiblement, son père avait fini par leur refiler sa terrible obsession, il tenait à voir sa fille mariée et avec des enfants et ne voyait pas meilleur partenaire qu'un des gamins qu'il avait formé, un de ces psychopathes en puissance à la gâchette facile et avec de terribles déficiences mentales. Bien sûr, elle s'était coltinée des années et des années d'études pour finir mariée à un arriéré et avec une tribu de marmots dont elle devrait s'occuper jour et nuit … Elle préférait mourir. D'ailleurs, son souhait ne tarderait pas à se réaliser.

Cela fait à présent deux mois qu'on lui a annoncé son cancer et pourtant, elle n'en a toujours rien dit à personne, les malheureuses fois où elle tenta de lancer le sujet avec sa mère, elles furent interrompues par l'un de ses frère ou bien son père qui, en voyant la tête qu'elle tirait, en conclurent immédiatement que quelqu'un lui avait fait du mal et s'était mis en tête de trouver le responsable et de lui faire la peau. Ils ne comprenaient pas que tout n'était pas toujours aussi simple et qu'on ne pouvait pas régler tous les problèmes à coups de couteau ou de revolver, cela aurait pourtant été si rassurant... Pour une fois, le club aurait pu lui être d'une quelconque utilité mais le cancer n'était pas quelque chose de palpable et encore moins quelque chose que l'on pouvait arrêter d'une balle dans le caisson. Tant pis, elle ferait ça à la régulière et le combattrait avec les moyens existants à moins que cette saloperie ne finisse par l'emporter. D'une façon ou d'une autre, elle était perdante, ou elle mourrait ou bien elle perdait l'un de ses seins. Cette simple perspective la plongeait dans un état de morosité plus élevé que la moyenne et l'empêchait de dormir suffisamment pour récupérer et être efficace dans son travail. C'était un jour sans aujourd'hui aussi, elle marchait totalement à côté de ses pompes et son chef de service finit par la prendre entre quatre yeux, l'isolant dans le fond d'un couloir.

« Est-ce que ça va Kezia? »
« Oui! Pourquoi? »
« Tu as l'air épuisé, ça fait combien de temps que tu n'as pas dormi? »
« C'est ma troisième garde. »
« Tu rentres chez toi! »
« Quoi?! Tu plaisantes j'espère, j'ai une opération dans dix minutes. »
« Martha s'en chargera, tu rentres chez toi avant de tuer quelqu'un! »
« Je sais ce que je fais Arthur! »
« Je ne veux pas avoir l'inspection aux basques! Ne me force pas à appeler ta mère ou l'un de tes frères pour venir te chercher! »
« Parce que tu penses sérieusement qu'ils peuvent aller contre ma volonté? »
« Ecoute, c'est ça ou tu es mise à pieds. »
« Et pour quel motif? »
« Faute professionnelle! »
« Putain! » s'insurgea-t-elle avant de retirer sa blouse blanche et son badge et de tout lui coller dans les bras avec violence

Si ce petit enfoiré pensait pouvoir faire ce qu'il voulait, elle allait lui apprendre mais un autre jour, pour le moment, elle préférait ramasser ses affaires et rentrer directement chez elle pour essayer de dormir et trouver un peu de réconfort. Avec un peu de chance, Cassandra serait libre et elles pourraient envisager une petite soirée entre filles. Depuis son retour, elle était la seule femme du club qu'elle fréquentait assidument et pour cause, elle était sa meilleure amie depuis de nombreuses années maintenant et si elle ne cautionnait pas ses choix, elle était là pour la soutenir. Bien que depuis quelques temps, elle la soupçonnait de lui cacher quelque chose et son comportement avec l'un de ses frères l'amena rapidement à penser qu'il se tramait quelque chose entre ces deux là. Pauvre Cassie, avait-elle la moindre idée de la merde dans laquelle elle s'était mise? Ses frères n'étaient pas franchement les rois du romantisme et encore moins du respect et une fois que ceux-ci avaient obtenus tout ce qu'ils désiraient, ils finissaient par vous abandonner dans un coin, cherchant déjà une autre proie. Elle ne tenait pas particulièrement à faire l'arbitre et surtout pas à se retrouver prise entre deux feux, pas plus qu'elle ne voulait ramasser la grande brune à la petite cuillère. Si elle n'était pas du genre à tomber amoureuse, Kezia connaissait assez son frère pour savoir qu'il avait un don incroyable pour charmer n'importe qui et surtout les coeurs les plus réticents.

Sa trousse à la main, elle franchit le seuil de la maison familiale pour trouver deux de ses frères avachis sur le canapé devant une de leurs séries débiles. Lâchant son petit matériel dans l'entrée et accrochant son manteau, elle finit par les rejoindre, se nichant entre eux et déposant sa tête sur l'épaule de l'un d'eux tandis que l'autre déposait un baiser sur sa joue. C'était dans ce genre de moments qu'elle se sentait comme une petite princesse, elle avait six hommes pour prendre soin d'elle et n'avait rien besoin de rendre en retour. C'était parfait et surtout terriblement reposant.

« Ca va pas ma puce? » s'inquiéta son frère aîné
« Je suis crevée, c'est tout. »
« Tu devais pas rentrer cette nuit? » demanda David en l'observant de plus près, remarquant ses cernes immenses et son air livide
« Si mais mon chef de service m'a dit de rentrer quand il a appris que j'en étais à ma troisième garde. »
« Ta troisième garde? T'es tarée, faut s'amuser dans la vie et puis dormir aussi. »
« Ouais j'y penserais à l'avenir. » répondit-elle en ricanant
« D'ailleurs j'en connais deux qui doivent pas beaucoup dormir là-haut! »
« Qui ça? »
« Cassandra est arrivée y a peut-être une heure et ils sont montés avec Duncan. » il mima un mouvement du bassin qui ne laissait pas vraiment la place à l'imagination
« Ils sont ensemble? »
« Je pensais que tu le savais, après tout vous êtes amies non? »
« Putain de merde! » rugit-elle en se levant et en balançant ses chaussures avant de se diriger vers les escaliers, flanquée par ses deux frères, sourire aux lèvres

Ils la connaissaient assez pour savoir que lorsqu'elle était fatiguée, elle pouvait se montrer plus virulente qu'à l'accoutumée et particulièrement quand une de ses amies avait le culot de sortir avec l'un de ses frères sans vraiment la mettre au courant. Bon, oui, elle s'en doutait mais ce n'était pas une raison. Etait-elle folle ou bien stupide? Une fois en haut des escaliers, elle frappa deux fois dans la porte à coups de poings avant d'entrer et heureusement pour elle, ils avaient eu le temps de se décoller.

« Duncan tu me dégoûtes de faire ça ici! »
« Je t'emmerde Kez, j'y peux rien si toi ça t'arrive pas souvent. »
« Si c'est pour que ça m'arrive avec un type comme toi, je préfère m'abstenir. Trouve ton caleçon et sors d'ici. »
« Pour qui tu te prends merdeuse? »

Elle le haïssait quand il se comportait comme ça, chaque fois en compagnie d'une femme, essayant de montrer qui était le patron pour scintiller de virilité mais il avait seulement l'air d'un gros abruti et en prime, il ne fit que décupler la colère de sa soeur. Qu'il saute Cassandra était une chose mais qu'il ose le faire dans la maison de leurs parents en était une autre!

« SORS D'ICI OU JE TE JURE QUE JE VAIS T'EN FAIRE SORTIR! » hurla-t-elle en s'approchant du lit, ramassant son sous vêtement et lui jetant au visage

Derrière elle, Deacon et David pouffaient de rire, se payant ouvertement la tête de leur frère qui affichait un air penaud. Ca se paierait plus tard, il pouvait en être persuadé. Lorsqu'elles furent seules et que la porte fut fermée, la métisse se dirigea vers la fenêtre et l'ouvrit, histoire de faire passer la nausée que l'odeur du sexe pouvait réveiller.

« Tu me déçois Caz! Je pensais que toi et moi étions amies et tu n'as pas jugé important de me dire que tu te tapais mon propre frère?! En plus t'as pas franchement choisi le haut du panier, t'as pas trouvé pire encore? » dit-elle en lui faisant face tandis que la brunette se rhabillait
« La prochaine fois que l'envie te prend, aie au moins la décence d'aller faire ça ailleurs que chez mes parents! »

Elle ne parvenait pas à décolérer, ne sachant pas si c'était à cause de la fatigue, parce qu'elle se sentait trahie ou bien parce qu'elle aurait aimé être mise au courant.
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MessageSujet: Re: Can I ?   Can I ? EmptyLun 27 Déc - 1:20

Elle avait l'impression d'avoir une caméra braquée sur elle. Un regard lourd et pesant. Le pire était que ce regard lui accordait toute sa confiance. Une trahison. C'était dur de se sentir lâche et terne. On ne se sent plus grand. Cassandra avait horreur de passer pour une fille cruelle. Le problème était qu'elle en était une. Donc, il est bien évidement impossible pour elle de paraître autrement que trop froide. Ce qui la dégoutait le plus, c'était de s'en vouloir parce qu'elle avait trahit un de ses principes. Ne jamais dépendre de quelqu'un. Voilà ce qu'elle avait pour philosophie. Et quand elle regardait son amitié avec Kezia, elle disait que merde, elle allait dépendre d'elle, et se restreindre sur un bon nombre de choses. De plus, l'avoir confidente impliquait de tout lui dire. Elle avait droit à son jardin secret. A ses propres pensées enfouies au plus profond de soi. C'était dur de mettre certains sujets sur la table. Surtout quand il s'agissait d'une liaison entre le frère de sa meilleure amie et elle. Une sorte d'interdit qui pimentait l'envie de Cassandra d'aller plus loin dans cette relation. Jusqu'à coucher avec son amant dans la propre maison de Kezia.

Cassandra se sentait encore plus lâche car non seulement elle dépendait de Kezia, mais elle s'adonnait également à cet attachement pour Duncan. De l'amour, peut-être pas, mais c'en était assez pour éveiller les soupçons chez la sœur et attiser sa colère. En effet, Cassandra sursauta dans les bras de Duncan quand sa soeur ouvrit la porte violemment. Elle jura sur son frère qui pesta lui aussi avant de décamper. Kezia referma la porte et ouvrit la fenêtre. Elle était de très, très mauvaise humeur, Cassandra pouvait le sentir. Elle la connaissait que trop bien. Si bien qu'elle sentait que malgré sa colère, quelque chose la dérangeait. Et cela, elle l'avait remarqué depuis plusieurs semaines. Quelque chose se tramait dans la tête de Kezia et cela ne sentait pas bon. Elle aussi cachait quelque chose. Mais ce quelque chose semblait avoir un sacré impact sur la jeune femme. Cassandra avait remarqué que son amie était souvent épuisée, plus que d'habitude. Une simple mauvaise passe ? Elle n'en n'était pas sure. Et puis si ça avait été le cas, elle lui en aurait parlé. Kezia avait bon faire la morale à sa meilleure amie, elle n'était pas non plus blanche dans l'histoire.

Cassandra si fit sévèrement engueuler. Mauvais quart d'heure. Elle se rhabilla tout en écoutant Kezia radoter encore et encore. Pour simple réponse elle haussa les épaules. Que pouvait-elle contre Kezia ? Elle était là pour la remettre sur le droit chemin quand ça dérapait. Elle fixait des limites. C'était sa bonne conscience.

« Je savais que t'allais t'énerver comme ça. Et puis ça te fais quoi ? C'est juste un truc qui ne durera pas. »

Non seulement Cassandra était abonnée aux relations de courtes durée, elle haïssait également le fait de se faire remonter les bretelles.

Kezia avait les traits tirés par la colère. Cassandra pensa à la fatigue aussi. Que de mensonges, que de cachoteries.

« Et puis toi non plus tu vas pas me dire que tu n'me cache rien.  T'es crevée, t'es tendue... T'es malade ? T'as le cafard ? »

Elle finit d'enfiler son tee-shirt et invita Kezia à s'asseoir sur le lit près d'elle. Cassandra pesta contre elle même. Pourquoi s'amusait-elle à s'attacher aux autres ? Kezia, elle aurait été tranquille sans le poids de l'amitié. Mais il était trop tard, elle s'était faite cette amie et ne pouvait s'en débarrasser sans de gros remords.

« Tu sais que je suis là et que tu as ce privilège d'être la rare personne que j'apprécie le plus sur terre, après mon père peut-être. »

Son père, il avait toujours été là pour la protéger. Elle avait souvent été dure et froide avec lui, jamais plus elle ne lui manquerait de respect. Kezia était quant à elle sa deuxième mère. Une grande soeur, une amie, une confidente, une conscience, sa baby-sitter. Un tout essentiel pour la garder la moins hypocrite possible. Elle hésita à la prendre dans ses bras. Non, elle avait dépassé son quota de gentillesse et de signes d'affection pour aujourd'hui ! Si Kezia fond en larme, par contre, on sortira la double artillerie.
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